Dans cet interview pour le magazine FLAUNT de septembre 2013, Shailene parle de Divergent et de The Spectacular Now, se dévoile sur la célébrité et sur son mode de vie que je trouve exemplaire, personnellement (c'est la végétarienne que je suis qui parle).
A Hollywood, tout le monde aime mettre un acteur dans une
catégorie. Pour les stars en pleine essor dont leur célébrité est à son apogée, les tabloïds ont tendance à facilement s'appuyer sur des cas existant: « Cette star est la
prochaine [remplir le vide]. » Pour Shailene Woodley, l’actrice de 21 ans dont
le rôle majeur qui l’a révélée, aux côtés de George Clooney en 2011, est
The Descendants, les options de choix sont les suivants:
a) Emma Watson
b) Jennifer Lawrence
c) Kristen Stewart.
La jeune actrice vient de terminer le tournage de Divergent,
un film dystopique futuriste, basé sur la trilogie pour Jeune adulte de Veronica
Roth. Et si vous êtes peu familier avec les noms d’Hermione Granger, Katniss
Everdeen, ou Bella Swan, vous savez ce qui suit. Les films à série,
série en particulier pour jeunes adultes, peuvent être le billet pour d’absurdes
montées de gloire et un minimum de travail permet de définir l’ensemble de la carrière d'un
acteur (qui d'entre nous ne pense pas à Harry Potter, puisque Watson à obtenu Bling
Ring où elle nous fait vaciller avec ses mouvements de danse?). La suite, c'est
une coupe de cheveux de lutin, des couvertures de magazines nues...
Comme elle s’encline à faire, Woodley a dû méditer sur ça.
Sa dernière expérience avec une série lui a laissé un goût amer à la bouche.
«Je n'aimais pas cela parce que si ça commençait à changer, je n'avais aucun
contrôle sur ça», dit-elle de son temps sur la série télévisée La vie secrète
d'une ado ordinaire. «C'est comme tout dans la vie, si vous êtes un acteur ou
vous travaillez dans un bureau d'assurance, si vous voulez être en mesure de
quitter votre emploi, c'est agréable d'être en mesure de quitter votre emploi.
Mais quand vous êtes dans un contrat, malheureusement, vous ne pouvez pas faire
cela».
En fin de compte, la possibilité de travailler avec un
script brillant avait ses avantages. Maintenant, avec le premier film de la
série Divergent en production, Woodley est officiellement engagée. Dans quelques
mois, vous entendrez beaucoup le nom de Beatrice Prior.
En parlant avec lassitude sur le trajet en voiture, de retour
de la Comic-Con où elle était au panel pour discuter du film seulement deux jours
après la fin du tournage, Woodley avait l’air d’être à l’aise avec sa décision.
«J'ai été extrêmement passionnée par le personnage, le projet. Je pensais que ça
valait la peine de se souscrire à faire une autre série».
Comme ses prédécesseurs de séries pour jeunes adultes, Divergent permet une
large palette d’écriture pour un script. Alors que la série Divergent suit son cours
(peut-être pendant cinq ans), les petits films à petit budget avec
des réalisateurs moins connus seront sur les écrans dans la catégorie
indépendant. Prévu pour une sortie en août, The Spectacular Now de James
Ponsoldt (déjà considéré comme «le prochain The Perks of Being a Wallflower» par
certains spectateurs et distribué par la même société de distribution) suit
Woodley en tant que Aimee Finicky, une lycéenne intelligente mais sans amis qui
rencontre un garçon populaire quand il se réveille avec la gueule de bois, sur
sa pelouse. Woodley dit qu'elle est fière de faire partie de l'un des premiers
films de Pondsolt. «Je pense qu'il deviendra un directeur qui transcende le
temps».
Quand elle parle du directeur, sa voix est en éloge. «Il
apprend à vous connaître si bien qu’il n'a vraiment pas besoin de vous donner
beaucoup de directions à suivre. Il peut vous dire quand vous êtes authentique
et vrai, et quand vous êtes sincère. Il reconnaît également qu'un film n'est
pas juste une personne, c'est un effort de collectif... Il a fait en sorte que
nous, les acteurs nous sentions comme si nous mettions en place nos personnages
ensemble, ce qui a vraiment créé un beau mariage d'idées créatives».
Ce genre de liberté est nouveau pour Woodley, qui revient
sur son rôle le plus ancien à ce jour, La Vie secrète d'une ado ordinaire, avec
des sentiments mitigés. «Je suis extrêmement reconnaissante pour cela, c'était
une période de cinq années fantastiques de ma vie, mais vers la fin,
moralement, les choses que nous avons prêché sur cette série n'était pas
vraiment aligné avec ma propre intégrité. Donc, c'était un peu difficile de se
présenter au travail chaque jour en sachant que nous allions projeter tous ces
thèmes à des milliers, des millions, de jeunes adultes à travers le pays, alors
qu'en fait ils ne sont pas ce que je voudrais renvoyer».
Le déclencheur ne sera pas un problème, cependant. «Je ne
suis pas un de ces acteurs qui pensent qu’ils ont besoin d’entrer dans un personnage,
pour faire toute sorte de méthode de jeu. Pour moi, il s'agit d'apprendre mes
répliques, d’arriver à l'heure, et professionnellement d’écouter ce que disent
les autres, puis authentiquement et sincèrement réagir hors de leurs
expressions. Ainsi, il est facile de laisser tomber les rôles, parce que je ne
me sens pas comme si je les avait déjà acquis ».
Le plus gros changement pour Woodley sera probablement le
niveau de notoriété qu’amène Divergent. L'aspect peu connue du film est l’aveu de Woodley d’avoir hésiter à prendre le
rôle parce qu'il pourrait l’enlever ce qu'elle nomme «anonymat», et la placer
dans un statut de célébrité permanente.
«Je trouve l'ensemble des mots en f, tous ces mots avec «
fan », tellement fascinants. Je pense que c'est une chose d'être un fan d'un
film en particulier, en grandissant, j'étais une grande fan des Goonies et de
certains groupes ou musiciens. [Mais] je repense à mes films préférés d'enfance,
et je ne me souviens pas d’avoir été obsédée, ou d’avoir été fan d'un acteur en
particulier. J’étais impatiente de voir ce qu'ils allaient faire ensuite, mais
... » sa voix s’estompe avec une perplexité. «Maintenant, j’ai l’impression qu’il
y a cette étrange sorte d'obsession avec certaines personnes. Donc, pour moi,
j'essaie de me séparer de mon projet, et j'espère que les gens soutiennent ce
projet. Mais quand les gens me soutiennent uniquement, c’est bizarre, c'est
quelque chose dont je ne suis pas tout à fait habituées à et je ne m’y habitue
pas et je pense jamais le faire».
Son incapacité à s’attacher à la frénésie des fans est à la
base de la réputation de Woodley dans le monde du cinéma. Elle est connue pour
être une terre-à-terre, une actrice hollywoodienne atypique qui se dérobe sous
les aspects de la célébrité qui attire de nombreux acteurs. «Vous entendez
beaucoup parler de gens, qui sortent et se mettent en position pour être prit
en photo, vont à des endroits où ils sont censés être vu. Et parce que je n'ai
pas vraiment lu les magazines hebdomadaires, je ne sais pas vraiment de qui ou
quoi les gens parlent en ce moment. Mais je pense que quelqu'un comme Jennifer
Lawrence gère ça incroyablement bien, ou Kate Winslet. Des femmes fortes qui
sont capables de maintenir leur vie personnelle, mais gracieusement et avec
gratitude, et à coté de leur vie divertir».
De son côté, Woodley a maintenu une certaine bienveillance à
ce jour. Dans le passé, elle s’est présentée à des événements pour ses films, avec
les cheveux mouillés et sans maquillage, et défend son besoin de montrer celle
qu’elle est vraiment. Elle est ouvertement spirituel (# SpiritJunkie est le
hashtag dont elle s’autodétermine) et est souvent présente sur les médias
sociaux pour soutenir des causes qu'elle a investi, pour l'étiquetage des
aliments génétiquement modifiés («le non approuvé #GE des @MonsantoCO blé
trouvé dans #domainedel'Oregon. Dites-le à @USDA d'interdire immédiatement tous
les essais concernant le GE»), pour une image positive du corps (« quand
allons-nous apprendre ça! CHAQUE CORPS EST PARFAIT! ... "Le modifier"
ne sert à rien!! "), pour des questions environnementales (re-tweeter Mark
Ruffalo, dont elle est un grand fan, féliciter de grandes entreprises de passer
à l'énergie solaire et éolienne).
«Je pense que tout ce qui concerne mon mode de vie est assez
alternatif. Je recueille ma propre eau de source de la montagne chaque mois. Je
vais à la ferme pour obtenir ma nourriture. Je fais tout, de mon propre
dentifrice à mes propres lotions pour le corps et huiles pour le visage» rit-elle
de la longue liste. «Je pourrais continuer pendant des heures. Je fais mes
propres médicaments, je ne comprends pas ceux des médecins. Je fais mon propre
fromage et déniche les aliments sauvages et identifie les plantes sauvages.
C'est tout un mode de vie. C’est attrayant pour mon âme».
L'ambiance qui se dégage lorsqu'on lui parle, c'est qu'elle se
serait sentie chez elle les jours épris de paix des années 70. A quatre reprises,
elle commence sa réponse à une variation du qualificatif «Eh bien, je ne peux
pas parler pour les autres personnes. Je n'ai que mes propres expériences». Ce
qu’elle arrive à livrer de plus personnel par rapport au jeu de la célébrité,
c'est quand il lui a été demandée de préciser où l'obsession de la célébrité
pourrait provenir. «Je pense que ce pourrait être une question de génération
parce que maintenant plus que jamais, nous avons d’horribles émissions de
télé-réalité qui projettent de mauvaises images de la femme au public, et nous donnons
cette vision bizarre sur ce que signifie« être à la télévision». Ça ressemble à
de l'exploitation».
Cependant, l'état actuel de la célébrité n'est pas suffi pas
à l’éloigner du jeu d’actrice, qui dit-elle est une seconde nature et un «travail»
seulement dans le sens où elle le fait pour une vivre. Sa vingtaine -souvent la
décennie la plus gênante pour les jeunes stars- à venir, est vraisemblablement chargée
avec des rôles notables. Woodley, cependant, semble prendre tout cela avec simplicité.
«Je pense que les gens dans cette industrie, donnent trop de leur personne que
ce qu'ils ne doivent. C’est facile d'être heureux. C’est plus facile d'être
heureux que de ne pas l'être».
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